David Servan-Schreiber On peut se dire au-revoir plusieurs fois

jeudi 24 novembre 2011
par  Colette PISELLA

 

David Servan-Schreiber

On peut se dire au-revoir plusieurs fois

Un livre qu’on repose souvent pour ne pas le finir trop vite !

 

« Je le dédie(ce livre) à mes enfants Sacha (seize ans), Charlie(deux ans) et Anna (six mois). Je serais terriblement triste de ne pas pouvoir les accompagner dans la découverte de la vie. J’espère avoir contribué à leur élan vital. Je garde espoir qu’ils sauront le cultiver dans leurs cœurs, et le faire jaillir face aux défis de la vie. »

 

« il y a une très belle image dans le roman Vendredi ou les limbes du Pacifique . Michel Tournier y parle d’un crâne de buffle suspendu à un arbre dont une musique s’échappe lorsque le vent passe à travers. Qui fait la musique : Est-ce le crâne, le vent, ou la rencontre des deux ?

La créativité, c’est pareil : chacun de nous au fil de la vie, des expériences, est comme ce crâne de buffle au travers duquel souffle l a vie, générant une mélodie tout à fait inédite. Quel sentiment jubilatoire de s’apercevoir qu’il n’est pas besoin d’être un artiste pour vivre sa vie comme un processus créatif. »

« Mes sports préférés (surf, parapente, canyoning, ski...) Ce que j’aime dans ces sports, ce n’est pas seulement qu’ils se déroulent au contact de la nature, mais surtout qu’ils sont soumis aux éléments, la vague, le vent , le courant.....Il y a dans l’esprit de ces sports un parti pris d’acquiescement, d’adaptation au monde tel qu’il est, d’humilité même, qui me rappelle, toutes proportions gardées les grandes intuitions des philosophies orientales. »

 méditer : Il parle de minfulness

« La pleine conscience est un concept courant dans le bouddhisme. Mais Kabar-Zinn l’a purgé de toute référence religieuse. Tel qu’il l’enseigne, c’est un centrage sur soi et sur la respiration. Il ne s’agit pas de narcissisme. « Gonfler l’ego » n’est pas le but de l’opération. L’objectif est d’obtenir le maximum de présence à soi, dans la dimension physique, par l’attention portée à la respiration. Parallèlement on tend à une raréfaction progressive des pensées, jusqu’à ce qu’il y en ait le moins possible.... Dans ma pratique, la question de temps ne se pose plus depuis longtemps, car je sais que ces quelques minutes investies dans le mindfulness me sont rendues au centuple en terme de bien-être mental et physique. C’est comme d’avoir un chien : on le sort tous les matins, sans même se poser de question, qu’il pleuve ou qu’il vente, qu’on soit sur les dents ou qu’on n’ait rien à faire. Avec la méditation, c’est un peu pareil : quoi qu’il arrive, on sait qu’on va s’emmener soi-même prendre l’air.....Après avoir longtemps mis toute mon énergie dans mon activité, j’apprends à explorer pas à pas le pays secret de la sérénité. Étant donné d’où je viens, c’est assez difficile mais j’avance. »

 

 


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