Celine Alvarez – les lois naturelles de l’enfant

samedi 31 décembre 2016
par  Colette PISELLA

 

 

Celine Alvarez – les lois naturelles de l’enfant

 

« La génétique ne tient qu’un petit rôle dans le film de notre vie : ce que nous sommes est essentiellement déterminé par notre milieu. »

 

« Notre cerveau continue constamment de créer de nouveaux circuits, d’en éliminer et d’en renforcer d’autres en fonction de la fréquence de nos expériences. Notre architecture cérébrale est donc toujours influencée par nos expériences répétées. »

 

« Que l’on soit parent ou enseignant, accompagner un enfant exige toujours une présence à soi, une observation consciente de nos propres gestes et attitudes. »

 

« Le bébé a avant tout besoin de lien humain. Et il va le rechercher comme un voyageur égaré cherche une oasis dans le désert. »

 

« On appelle curiosité cet élan puissant qui pousse l’enfant à ajuster le décalage entre ce qu’il sait et ce qu’il ne sait pas..... Les neuroscientifiques sont très clairs là-dessus : plus il y a de curiosité, plus la mémoire est active, et plus les performances d’apprentissage augmentent.... L’Être humain apprend donc par ses expériences actives en faisant des prédictions (se tromper de nombreuses fois) »

 

« Nous apprenons difficilement des erreurs et des expériences des autres. Nous devons les vivre nous-mêmes.« L’expérience est une bougie qui n’éclaire que celui qui la porte, » écrivait Confucius. »

 

« Si l’être humain est câblé pour apprendre par sa propre activité, il n’est pas pour autant prédisposé à apprendre seul sans aucune aide. C’est là tout le paradoxe : le jeune être humain doit apprendre par lui-même, mais avec l’aide de l’autre. L’être humain est câblé pour apprendre avec d’autres humains plus jeunes et plus âgés que lui. »

 

« Lorsque nous prenons le temps de ne rien faire, c’est-à-dire de rêvasser en regardant au loin ou de nous reposer allongé au soleil, notre cerveau continue d’être actif, sous une forme que les neuroscientifiques ont appelé « mode par défaut », ce mode par défaut rejoue, analyse et déduit des éléments à partir de nos expériences passées. C’est sans doute pour cela que, lorsque nous sommes en vacances ou sous la douche, nous viennent soudainement des idées lumineuses. Le cerveau, libéré des tâches qui lui demandent de focaliser son attention, peut enfin mettre de l’ordre. »

 

« L’amour est le levier de l’âme....Il ne s’agit pas là d’une vision idéaliste et naïve. « Naïfs » ceux qui ne ressentent pas en leur cœur l’évidence : un simple regard bienveillant, une main tendue, une écoute empathique et tout notre métabolisme emprunte la voie de la régénération, tant physique que psychique. »

 


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