La maladie cherche à me guérir- Dr Philippe Dransart

dimanche 23 octobre 2016
par  Colette PISELLA


La maladie cherche à me guérir- Dr Philippe Dransart

« Imaginez par exemple un chêne et un roseau. Vous connaissez l’histoire, une tempête se lève, le roseau plie et s’adapte, mais le chêne est trop rigide et finit par casser. Ce que le vent souligne c’est la rigidité du chêne, mais le vent en lui-même est neutre. Mais imaginez maintenant un oiseau se posant sur la branche du chêne, et ensuite sur le roseau. Le chêne est rigide mais il est solide et capable de porter et supporter ceux qu’il héberge, il assume ce poids-là, alors que le roseau en est parfaitement incapable. Pour le chêne comme pour le roseau, le stress n’a de conséquence que lorsqu’il souligne un « défaut » de la structure, et ce « défaut « remarquez-le, c’est aussi l’excès d’une qualité. La capacité du chêne à assumer entraîne une certaine rigidité, la souplesse du roseau le rend incapable de porter ou d’assumer autre chose que lui.

Pour l’être humain, ce n’est donc pas le stress en lui-même qui est toxique, c’est ce qu’il vient souligner. »

« La douleur du plan physique est toujours le reflet d’une douleur morale qui n’a pas trouvé d’autre moyen de se dire. Et c’est souvent pour éviter d’être submergée que notre conscience se met à l’abri de cette douleur morale, en la dérivant au moins en partie dans le corps. »

« La possession est souvent utile et chacun de nous a besoin d’un toit comme d’un moyen de locomotion. Mais chacune de nos possession peut se transformer en prison, ne serait-ce que par l’énergie et le temps que nous devons lui accorder pour la maintenir en état, et la vie nous donne parfois l’occasion de nous séparer de ce qui entrave le désir de l’âme.......... Si les lois humaines nous donne la propriété de notre lopin de terre, sur cette terre nous sommes seulement de passage et l’unique chose que nous possédions vraiment est notre richesse intérieure. A oublier cela, nous pouvons en perdre notre âme et quelquefois notre vie. »

« Neuf fois sur dix, l’angoisse est le déplacement d’une colère qui n’a pas pu s’exprimer en tant que colère. Et ceci résulte d’une profonde insatisfaction de ce que nous vivons. »

« Lorsqu’un petit ver de terre poursuit son chemin souterrain, sa manière d’avancer consiste à ingérer la terre, la digérer et rejeter ce qui ne lui est pas utile pour la vie. Notre tube digestif raconte une histoire semblable, l’histoire des expériences de la vie que nous assimilons et qui nous font avancer.... La digestion est absorption, transformation, discernement, assimilation de ce qui est assimilable, rejet de ce qui ne l’est pas, dans nos expérience de vie. Parce qu’il s’agit de matière et d’eau, elle concerne l’assimilation des expériences d’ordre matériel ou émotionnel, évoquant nos difficultés à avaler, digérer, assimiler les situations que nous vivons. D’où les expressions telles que « ça lui reste sur l’estomac », « en travers de la gorge », etc. »


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