Christian Bobin

jeudi 6 novembre 2014
par  Colette PISELLA

 

La grande vie. Christian Bobin

poésie pure !

« La floraison des cerisiers ne dure pas. L’essentiel on l’attrape en une seconde. Le reste est inutile. »

« On a dix ans, quinze ans. C’est l’âge des bandes. On ne sait pas alors qu’on est en train de traverser la chambre en feu de la vie, celle dont la fenêtre donne sur l’éternel. On ne sait pas non plus qu’il est aussi indifférent de perdre que de gagner. Il faudra encore des années pour comprendre que les années ne sont rien et qu’il n’y a ni vrai, ni faux, juste la vie-rivière et nos bonds maladroits d’une parole à l’autre. »

« J’aurai passé mes jours à regarder le reflet de la vie sur la rivière de papier blanc. Ce n’est pas ce qu’on appelle « vivre ». c’est beaucoup mieux. »


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