Le Zahir- Paulo Coelho

lundi 19 mai 2014
par  Colette PISELLA


Le Zahir- Paulo Coelho

« En réalité, j’ai de l’argent, j’ai des contacts, ce que je n’ai pas, c’est le courage d’écrire un livre. Mon rêve est devenu possible. Si je tente et que j’échoue, je ne sais pas ce que sera le restant de ma vie : donc, plutôt penser sans cesse à un rêve qu’affronter le risque de le voir mal tourner. »

« Il suffit de prêter attention ; les leçons viennent toujours quand vous êtes prêt, et si vous êtes attentif aux signes, vous apprendrez toujours tout ce qui est nécessaire pour l’étape suivante. »

« Les gens sont tristes parce qu’ils sont prisonniers de leur histoire personnelle. Tout le monde est convaincu que le but de cette vie est de suivre un plan. Personne ne se demande si ce plan est le sien ou s’il a été inventé par quelqu’un d’autre. Tous accumulent des expériences, des souvenirs, des objets, des idées qui ne sont pas les leurs, et c’est plus qu’ils ne peuvent porter. Et c’est ainsi qu’ils oublient leurs rêves. »

« J’ai vu les meubles couverts de poussière, les cadres pourrissant à cause de l’humidité, je n’avais d’autre solution que d’ouvrir les fenêtres et les portes. Quand je l’ai fait, le vent a tout balayé. J’aurais voulu garder mes souvenirs, protéger ce que je jugeais avoir acquis avec tant d’efforts, mais tout avait disparu, j’étais vide comme la steppe.

Et parce que j’étais vide, le vent qui entrait a apporté du nouveau, des sons que je n’avais jamais entendus, des gens avec qui je n’avais jamais parlé. J’ai retrouvé mon enthousiasme d’autrefois, parce que je m’étais libéré de mon histoire personnelle. »


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