Pierre Rabhi - semeur d’espoirs

mercredi 11 décembre 2013
par  Colette PISELLA

 

Pierre Rabhi - semeur d’espoirs 

« L ’être humain étant trouillard, il n’a pas compris, dans sa quête de sécurité, que ce qui l’amène parfois, croit-il, à se défendre - ou à se rassurer de manière illusoire - crée au contraire de l’insécurité. Il n’y a qu’à observer l’escalade du perfectionnement des outils de meurtre et de destruction pour en être convaincu. »

« Lorsqu’une nation fonctionne sur la compétitivité, elle n’engage pas l’homme à s’améliorer. »

« Objectivement, seul le présent est réalité. Hier est révolu, demain n’est pas encore advenu. Ces considérations étant admises, il nous incombe de gâcher le moins possible ce sur quoi nous avons une emprise. »

« Dans le monde où nous vivons, manger à sa faim, être vêtu, abrité et soigné est à la racine du bonheur, mais beaucoup , apparemment, semblent l’oublier.... C’est comme la religion ou l’esprit : pourquoi y aurait-il un temps spécifique dédié à la spiritualité ? L’esprit est permanent, il est partout, et pas seulement lorsqu’on prend la posture ou que l’on s’adonne à des rituels. Pour moi, chacun de nos gestes, même le plus banal, est un geste spiritualisé. »

« Être libre sans contraintes, ça n’existe pas dans ce monde-là. »

« La Terre a existé des milliards d’années avant que cette vie n’y apparaisse ….. la vie sur Terre représente un tel miracle que cela n’a aucun prix. Or, hélas, dans le système qui est le nôtre, ce qui n’a pas de prix est censé ne pas avoir de valeur. Au lieu de voir ce monde comme une oasis magnifique au cœur de l’immense désert sidéral, nous l’abordons comme un gisement de ressources à épuiser jusqu’au dernier poisson, jusqu’au dernier arbre. »

« Le non-renoncement est l’expression de la liberté. »

« Il y a belle lurette que les vrais paysans ont disparu ! Il ne reste, pour la plupart, que des exploitants agricoles, voire des industriels de la terre perchés sur leurs énormes tracteurs avec cabine insonorisée, climatisée, et la radio pour atténuer l’ennui des grands espaces dénudés à l’infini dans un désert où le silence évoque celui de la mort. »


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