Micmichel Odoul : Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi

samedi 9 juin 2012
par  Colette PISELLA

 

Michel Odoul : Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi

Le chemin de vie ou la légende personnelle.

« Le chemin de vie est une sorte de fil conducteur que tout être humain suit au cours de son existence. Nous pouvons le comparer au scénario d’un film..... Nous avançons sur ce chemin en utilisant un véhicule particulier qui est notre corps physique. Les orientaux nous proposent une image fort intéressante pour ce véhicule et ce chemin de vie. Nous sommes disent-ils comme une charrette, une calèche qui représente notre corps physique et qui circule sur un chemin qui symbolise la vie ou plutôt le chemin de la vie. Voyons jusqu’où nous pouvons pousser cette image.

Le chemin sur lequel circule la calèche est un chemin de terre ; comme tous les chemins de terre, il comporte des « nids – de - poule », des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque côté. Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés, les heurts de la vie. Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés, plus ou moins profonds, représentent les règles. Les limites à ne pas franchir sous peine d’accident. Ce chemin comporte parfois des virages qui empêchent la visibilité ou traversent parfois des zones de brume ou des orages . Ce sont toutes ces choses de notre vie où nous sommes « dans le brouillard », où nous avons de la difficulté à voir clair ou à pouvoir anticiper car nous ne pouvons « voir devant ».

Cette calèche est tirée par deux chevaux, un blanc(yang) qui est à gauche et un noir(yin)qui est à droite. Ces chevaux symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans la vie. La calèche est conduite par un cocher qui représente notre mental, notre conscient. Elle possède quatre roues, deux devant(les bras), qui donnent la direction, ou plutôt impliquent la direction donnée par le cocher aux chevaux, et deux derrière( les jambes), qui portent et transportent la charge( elles sont d’ailleurs toujours plus grosses que celles de l’avant.) A l’intérieur de la calèche il y a un passager que l’on ne voit pas. Il s’agit du maître ou guide intérieur de chacun de nous, de notre non-conscient, de notre conscience holographique. Les chrétiens l’appellent « l’ange gardien ».

notre calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le cocher. Je dis bien en apparence, car si c’est bien lui qui la conduit, c’est en fait le passager qui a donné la destination. Nous retrouverons cette explication ultérieurement au sujet du ciel antérieur et du non -conscient et des choix établis par le chenn prénatal, puis le chenn incarné. Le cocher qui est notre mental, conduit donc la calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite(ferme mais en douceur) vont dépendre la qualité et le confort du voyage(existence). S’il brutalise les chevaux (émotions) et les brime, ceux-ci vont s’énerver ou s’emballer à un moment donné et risque de conduire la calèche à l’accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes déraisonnables voir dangereux. Si le conducteur est trop relâché, s’il manque de vigilance, l’attelage va passer dans les ornières (reproduction des schémas parentaux par exemple) et nous suivrons alors les traces des autres, en courant le risque d’aller dans le fossé comme eux s’ils l’ont fait. De la même façon, s’il n’est pas vigilant, le cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nid-de-poule(coups, erreurs de la vie) et le voyage sera très inconfortable pour la calèche, pour le cocher et le Maître ou Guide intérieur.

S’il s’endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux ’émotions) qui dirigeront la calèche. Si le cheval noir est le plus fort(parce que nous l’avons mieux nourri....), la calèche va tirer à droite et être guidée par les images émotives maternelles. Si c’est le cheval blanc dont nous nous occupons le mieux et qui domine, la calèche va tirer à gauche, vers les représentations émotives paternelles.

Lorsque le cocher conduit trop vite, force trop, comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s’emballent, c’est le fossé......."


Commentaires