Baret- le sacre du dragon vert

jeudi 1er mars 2012
par  Colette PISELLA

Baret- le sacre du dragon vert- pour la joie de ne rien être.
« L’art du yoga ne concerne que très peu de personnes, beaucoup n’ont ni l’âge, ni la disponibilité, ni l’intérêt de faire cette approche. La Tradition reste quand même ouverte pour eux, dans le sens où la Tradition est essentiellement cet art du questionnement, art de découvrir le livre de la vie. Si une attirance existe vers cette expression sensorielle de la vérité, de la recherche, le Yoga convient. Mais cet art reste anecdotique . Que l’on puisse pratiquer ou non le Yoga n’aide en rien. C’est uniquement pour la joie de sentir. »
« La souffrance, c’est le plus grand révélateur . C’est cela qui amène à l’ouverture...... Une démarche spirituelle, c’est vivre avec ce qui est là ; ce n’est pas chercher à transformer, à changer, à se libérer. Ces choses font partie de la psychologie, c’est une fuite en avant. Il s’agit de vivre avec ce que l’on ressent et non vivre avec le corps hypothétique, avec le corps que l’on devrait avoir, que l’on voudrait avoir, mais avec le corps qui est là.... : avec l’agitation, la peur, la dépression. Accueillir ces éléments amène la transformation. Pas de place pour un quelconque changement, pour un quelconque cheminement ; uniquement vivre avec ce qui est là. Ce qu’il y a là n’est pas autre chose que la beauté, mais cela demande à être écouté, être regardé. Toute tentative pour se libérer, c’est cela la souffrance. »
« L’étude de la respiration peut se justifier sur le plan médical : expirer plus longuement fortifie le cœur, inspirer plus finement fortifie le système nerveux. Certaines transformations sont physiologiquement possibles. L’harmonie du corps dépend des rapports entre la structure nerveuse et la fonction cardiaque. »
« Sentir la respiration peut vous amener une facilité pour affronter votre vie affective et corporelle. A la fin du cours, si vous regardez le monde et que vous en voyez la merveille, c’est un bon cours. Si en sortant, vous regardez le monde et le trouvez triste, c’est un mauvais cours. »
« Votre corporalité a une vibration qui est plus ou moins proche d’autres corporalités. Il y a des gens qui nous stimulent plus que d’autres. Il y a des odeurs qui nous stimulent plus que d’autres, de même pour les couleurs, les formes, les goûts, les sons. Il n’y arien de personnel là-dedans.
Plus votre souffle va être déconditionné, plus vous allez voir clairement quels sont les rapports que vous pouvez avoir avec telle ou telle corporalité . Il y a des gens avec qui on va au cinéma, d’autres avec qui on couche, d’autres encore avec qui on fait des affaires, et ceux avec qui on se marie. C’est une chose que l’on sent très bien quand le souffle acquiert une certaine liberté. Vous ne vous trompez pas. Tout cela est lié. C’est purement biologique. »


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